Un jour, lors d’une réunion d’équipe, le directeur de l’entreprise pour laquelle je travaillais a demandé à la soixantaine d’employés présents de se positionner face à l’un des quatre murs de la salle. L’on a ensuite remis à chacun d’entre nous un « Post-it » que nous avons dû coller le plus haut possible, en déployant un maximum d’énergie. Sourire en coin, notre directeur nous a ensuite assuré que nous pouvions certainement faire mieux. L’on nous a fourni un second « Post-it », cette fois-ci avec comme défi de l’apposer encore plus loin que le premier. Les efforts audibles du groupe, entremêlés de rires incontrôlables, ont en fin de compte porté leurs fruits. Tous, sans exception, nous avons su bénéficier d’une mention plus qu’honorable en plus d'avoir compris que l'on peut toujours se surpasser.
Quelques jours plus tard, ce même patron nous a tour à tour conviés à son bureau afin de poursuivre la leçon. Sur un tableau derrière lui l’on pouvait lire :
Je ne veux pas des employés performants. Je veux des employés hyperperformants !
Je vous laisse le loisir d’imaginer le genre de discours qui s’est ensuivi.
La performance peut, à sa plus simple expression, se définir comme l’art d’accomplir une action désirée avec efficacité. Plus l’économie des moyens pour réaliser cette action se révèle grande, plus l’on peut parler d’efficience. Cette dernière s’atteint, notamment, par l’optimisation d’absolument tous les procédés impliqués et chacune de leurs ressources inhérentes. Jusqu’ici, rien de neuf sous le soleil, mais comment performer davantage et mieux ? Chacun le peut, et voici comment.
Les leçons tirées du fait vécu énoncé et de la définition ci-dessus s’avèrent applicables tant pour l’individu que collectivement, dans une panoplie de situations, il faut le préciser. Nous n’avons qu’à penser à la simple gestion de notre temps, de nos projets ou de nos activités personnelles, de couple ou familiales. Il en va pareillement pour notre carrière, notre engagement au sein d’une entreprise, d’une communauté, ou d’une nation. La liste est longue ! Et pour en arriver à performer comme jamais auparavant dans chaque sphère de sa vie, l’on doit d'abord et sans faute s’assurer de commencer sur une base solide, soit en évitant de négliger l’essentiel.
Par exemple, il est bien connu que tout l’or du monde ne peut garantir le bonheur à personne. Souvent d’ailleurs, l’opulence, sans l’essentiel en question, s’impose comme maitre chanteur auprès de son détenteur qui y reste soumis. Enivré par des plaisirs tout aussi éphémères que chimériques, la vue de ce dernier, au même titre que sa vie, ne s’embrouille toujours que davantage. Dans un tel cas, la performance, bien qu’elle puisse parfois éblouir ou même verser dans le sensationnalisme à outrance, n’aura que jeté de la poudre aux yeux au principal intéressé et aux témoins mal avisés.
Les pièges ne se glissent bien entendu pas que sous les pieds de bien nantis. Ils fourmillent, dissimulés derrière d’innombrables camouflages. Alors, ne nous y laissons plus prendre et revenons toujours à l’essentiel. Ainsi, pour que les plus grandes performances de notre existence puissent nous procurer le bonheur recherché, que l’on en soit conscient ou non, l’on doit mettre en pratique les sages enseignements qui gisent déjà naturellement en chacun de soi. En son centre. En son cœur qui n’aspire aucunement à la quête de plaisirs mondains, mais bien de bonheur profond. Ce bonheur génère la sérénité, en aucun cas l’excitation. Il se nourrit d’amour authentique sinon inconditionnel, au détriment des envies égotiques. Il favorise la générosité, plutôt que l’avidité. Il se transmet avec respect, sans s’imposer à quiconque, et ainsi de suite… Quand on s’y met, il devient aisé de distinguer les élans du cœur à ceux du rationnel. Le premier nous procure des sensations spontanées d’amour, de joie, de paix et de bienveillance, alors que le second nous propulse dans une spirale de questionnements, de calculs, de suppositions ou de pensées qui nous éloignent de la meilleure version de soi.
Nul besoin de chercher de midi à quatorze heures. L’essentiel de chacun réside en son propre cœur. Afin de parvenir à la plus grande et satisfaisante performance qui soit, l’on doit par conséquent lui donner préséance, sans aucune condition. Toujours un peu plus haut, mais sans effort. En s’y abandonnant avec foi ! Ses précieux conseils sauront guider nos pas en toute confiance avec détermination et sagesse dans le tintamarre du monde passablement agité où nous coexistons. Je nous souhaite à tous de vibrer de plus en plus au rythme de cette intelligence émotionnelle inestimable dont on a tout intérêt à reconnaitre, accueillir et profiter pleinement. Voilà ce qui caractérise l’hyperperformance à son meilleur !
Très réaliste et bien pensé
Pas juste intéressant mais bien réel. Reste juste à chacun de nous de l'appliquer.
🤔 Intéressant !
Très intéressant!